e Journées de La Baule » organisées par le département de philosophie en 2007.
Cet ouvrage contribue à tirer au clair la spécificité formelle et la signification philosophique d’un motif discursif dont l’identité nominale (un néologisme), la quasi absence (...)|couper{150}|textebrut)"/>

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Ouvrage collectif consacré à l’histoire de la « théodicée », envisagée comme un régime de discours dont la spécificité engage peut-àªtre celle du traitement que la métaphysique réserve à la question du mal.

Il s’inscrit dans la continuité des « 2e Journées de La Baule » organisées par le département de philosophie en 2007.

Cet ouvrage contribue à tirer au clair la spécificité formelle et la signification philosophique d’un motif discursif dont l’identité nominale (un néologisme), la quasi absence d’explication par son inventeur, et la brève carrière historique explicite, invitent à manquer l’importance capitale. Il s’agit de cette théodicée, dont Heidegger écrit pourtant qu’elle pose « la seule et unique question, à proprement parler métaphysique, qui se pose à propos du mal  », et dont RicÅ“ur fait « le fleuron de l’onto-théo-logie  ».
Tout en faisant la part belle à un paradigme leibnizien saisi en débat (Bayle, King, Malebranche), on interroge ses antécédents, qui marquent que la théodicée n’est pas un genre philosophique tout à fait contingent (Stoà¯ciens, Augustin, Descartes). On étudie aussi l’insistance du genre par-delà la métaphysique « classique  » (Hegel, Science-fiction). Sa spécificité est encore marquée dans sa confrontation avec une logique discursive radicalement concurrente, qui accuse la solidarité de la plainte et de la défense (Spinoza, Nietzsche), en màªme temps que dans une analyse des attendus, prétentions et résultats de ce qui cesse alors d’àªtre un simple titre indéterminé.

Table des matières

  • Robert MULLER, « Les Stoà¯ciens et la question de la théodicée  » p. 7
  • Isabelle KOCH, « Unde malum ? Augustin et la question manichéenne  » p. 23
  • Denis KAMBOUCHNER, « Y a-t-il une théodicée cartésienne ?  » p. 41
  • Camille DREYFUS-LE FOYER, « L’imaginaire de la plainte : Spinoza et le problème de la
    théodicée  » p. 59
  • Pascal TARANTO, « De Origine Mali : William King et le “nÅ“ud gordien† » p. 75
  • Paul RATEAU, « La question du mal chez Malebranche et Leibniz :
    théosophie vs. théodicée  » p. 95
  • Antoine GRANDJEAN, « Philosophie de l’histoire, théodicée spéculative et métaphysique  » p. 117
  • Blaise BENOIT : « Théodicée, cosmodicée, “biodicée†:
    vers une “théodicée dionysiaque†?  » p. 137
  • Francis WOLFF, « Quel Dieu ? Quel mal ?  » p. 171

Index nominum p. 189

Résumés p. 191

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À propos de l'auteur :

Professeur (Philosophie moderne et contemporaine)
Université de Lille


Courrier électronique : Antoine Grandjean


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À propos de l'auteur :

Maà®tre de Conférences HC.
Antiquité tardive, Moyen Age, néoplatonisme, Augustin, Ecole de Chartres et aussi les rapports entre la philosophie et la Science fiction


Courrier électronique : Dominique Doucet


Du même auteur :
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À propos de l'auteur :

Histoire de la philosophie anglaise (Locke, Hume, Berkeley, Toland, Collins).

Aujourd’hui : Professeur des universités (Université Aix-Marseile).


Courrier électronique : Pascal Taranto


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    Conférence donnée à Curitiba, Brésil, juin 2007.

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    Télécharger le fichier .pdf
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À propos de l'auteur :

Agrégé, professeur en classes préparatoires au lycée Clemenceau de Nantes, chargé de cours au Département de Philosophie de l’Université de Nantes.
Docteur de l’Université de Paris-I.


Courrier électronique : Blaise Benoit


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