Revue XVIIe siècle, 2006 n°233, 58e année
2006,
Gassendi est à Paris dans les périodes 1628-1632, 1641-1648, puis 1653-1655 ; Roberval, de dix ans son cadet, y arrive en 1628 et n’en repart plus. Ils fréquentent les màªmes lieux, en particulier le couvent des minimes de la Place Royale.
L’un comme l’autre sont de très proches amis de Mersenne qui n’est pas leur unique ami commun ; il y a encore Etienne Pascal ou Jacques Le Pailleur, d’autres sans doute… On peut les rencontrer dans les soirées du cabinet des frères Dupuy ou d’autres cercles et salons de ce monde savant, léger, d’agrément, libertin, tout à la fois. En 1655, à la mort de Gassendi, Roberval est son quasi successeur à la chaire de mathématiques au Collège Royal. Ils partagent une passion pour l’astronomie ; l’astronomie d’observation en particulier. Ils ont encore en commun de solides hostilités : la physique aristotélicienne, le « dogmatisme  » cartésien. Il est établi que les Å“uvres de Gassendi étaient en bonne place dans la bibliothèque de Roberval .
Ils ont fait route ensemble, màªme post-mortem. Une certaine historiographie les a associés, selon une nomenclature variée o๠ils sont tous deux qualifiés d’empiristes, de sensualistes, d’expérimentalistes, de sceptiques -version modérée- (on dira alors constructifs), de positivistes etc.
La suite de cet article est donnée en document joint
Professeur d’histoire et philosophie des sciences.
Philosophie et sciences à l’à¢ge classique.
à‰pistémologie des sciences de la nature.
Mathématiques à l’à¢ge classique.
Courrier électronique : Vincent Jullien
Préface de Marco Panza
Post-face de l’ouvrage « Ce que peuvent les sciences ».
Notes de cours
M2 LOPHISS (Paris 7, ENS)
Sous la direction de Vincent Jullien
P.U.F. – collection «  Philosophies  »