in Théologie et Analyse, sous la direction de B. Gnassounou, R. Pouivet et S. Bourgeois-Gironde, Vrin, 2002
lundi 23 septembre 2002,
Toute théodicée est analytique en ce qu’elle présuppose une certaine possibilité de former des concepts sur Dieu et le mal, et de formuler des arguments à partir de cette base conceptuelle. Et c’est là tout ce que réclame un discours pour àªtre appelé analytique. Mais la question demeure de savoir quel est le statut logique de tels arguments, et quel type de conclusion ils permettent d’atteindre. Cela dit, tout discours sur Dieu et le mal, quand bien màªme il serait analytique, n’est pas pour autant une théodicée. J’entends par “théodicée†une argumentation pour expliquer l’existence du mal, ou la justifier, étant admise l’existence de Dieu, et non seulement pour montrer la compatibilité des deux. On a pu appeler cette seconde stratégie une simple “défense†, et on a offert beaucoup d’arguments, pro et contra, sur la compatibilité des deux propositions
(1) Un àªtre tout-puissant, parfaitement bon, et auteur du monde existe, Dieu.
(2) Il y a du mal dans le monde.
version du texte présenté au colloque Théologie et Analyse (1999)
Professeur. Métaphysique, philosophie de la religion, philosophie médiévale.
Courrier électronique : Cyrille Michon
Textes clés
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Le paradoxe de la prophétie et l’idée de théologie philosophique