samedi 10 juillet 2004,
Le latin de Molière nous a légué cette critique célèbre d’une notion médiévale. Au Docteur qui lui demande causam et rationem quare/Opium facit dormire, le Bachelier de dire A quoi respondeo,/Quia est in eo/Virtus dormitiva,/Cujus est natura/Sensus assoupire. Le XVIIe siècle a été friand de telles plaisanteries, auxquelles on doit ajouter la vertu apéritive de la clé, et la vertu attractive du croc, raillées par Pascal. Mais on verra que Pascal est loin d’àªtre opposé à la notion màªme de pouvoir causal…. Le fond de la critique est clair : l’attribution d’un pouvoir, qualifié uniquement par son résultat, est inopérante, sa prétention à l’explication (scientifique) obscurantiste. Une telle vertu est “occulte†. De là à en dénoncer l’illusion, il n’y a qu’un pas.
Texte d’une conférence antérieure à la publication dans
B. Gnassounou et M. Kistler (ed.), Causes, pouvoirs, dispositions en philosophie, PUF-PENS, Paris, 2005
version anglaise in id., Dispositions and Causal Powers, Ashgate, Aldershot, 2007
Professeur. Métaphysique, philosophie de la religion, philosophie médiévale.
Courrier électronique : Cyrille Michon
Philosophers’ Imprint - Vol. 10, N°17, May 2017
Thobias Hoffmann and Cyrille Michon
Klesis 35, 2016, « Lectures contemporaines d’Elizabeth Anscombe  » (dirigé par V. Aucouturier)
Encyclopédie philosophique en ligne
Texte paru dans A. Giavatto et F. Le Blay (eds), Autour de la Consolation de Philosophie de Boèce, Atlande 2015, p. 127-163
publié dans le European Journal for Philosophy of Religion 7/1 (2015)
Sous la direction de Laurent Jaffro
Collection « Analyse et Philosophie  »
,Sous la direction de Cyrille Michon et Denis Moreau, aux éditions du Seuil
Judaà¯sme, christianisme, islam
,Perspectives cavalières sur la thèse de Duhem