Editions Delatour
Ed. Grégoire Caux et Matthias Roger
lundi 1er juillet 2013,
La fin d’une oeuvre musicale vient refermer la musique sur elle-màªme mais elle ouvre en màªme temps tout un champ de réflexions que le musicologue ne peut s’empàªcher d’explorer. Bien que le moment final ne soit pas toujours clairement fini et identifiable, la notion de fin d’oeuvre renvoie, elle, à la fois à une matérialité (la terminaison physique de l’oeuvre d’art), à un achèvement (le geste de finition de l’oeuvre d’art) et à une orientation téléologique (la finalité de l’oeuvre d’art).
Or, si la fin reste habituellement l’épisode le plus conventionnel de l’oeuvre musicale (incarnée par le phénomène de la cadence), elle apparaà®t aussi, à partir du XIXe siècle, comme un lieu de transgression au sein duquel prennent forme les mutations du langage musical. Saisir la fin d’une oeuvre musicale n’est donc pas une tà¢che si facile…
Cela revient à tenter d’en délimiter les contours, la forme, l’identité mais aussi d’en comprendre les mécanismes musicaux élaborés par le compositeur face à ce moment inéluctable et enfin d’en percer les possibles et multiples significations au regard de l’oeuvre musicale dans son entier.
Textes de : Anne-Sylvie Barthel-Calvet, Jérà´me Bodon-Clair, Ludovic Florin, Julien Labia, Victoria Llort Llopart, Gaà« l Navard, Mathias Roger, Jérà´me Rossi, Gaà« l Tissot, Brice Tissier.
Voir en ligne : http://www.jeromerossi.com/
Journal de Recherche en à‰ducation Musicale
vol. 8, n°1 & 2, 2009, p. 51-73