Sous la direction de V. Jullien, E. Nicolaidis et M. Blay
Histoire d’un engendrement mutuel
mercredi 28 novembre 2012,
Les sciences, telles qu’elles sont aujourd’hui internationalement pratiquées dans les laboratoires, les congrès, les revues spécialisées, sont pour l’essentiel les héritières des sciences européennes. Ce volume se propose d’examiner quand et comment ces sciences et la philosophie naturelle associée se sont déployées en Europe.
L’hypothèse proposée est aussi simple qu’importante : l’Europe en constitution a rendu possible le développement de ces sciences et de la philosophie naturelle ; réciproquement, la constitution de ces domaines de savoir a constitué une des trames les plus stables et profondes qui font exister l’Europe.
Deux périodes semblent décisives pour la constitution de l’Europe scientifique, le XIIIe et le XVIIe siècle. Ce volume ambitionne aussi à contribuer à la problématique suivante : la « révolution scientifique  » du XVIIe aurait-elle confirmé, poursuivi et renforcé ce qui s’était passé au XIIIe siècle, ou au contraire s’agit-il d’une rupture décisive qui a permis l’émergence de la « science nouvelle  » ?
Professeur d’histoire et philosophie des sciences.
Philosophie et sciences à l’à¢ge classique.
à‰pistémologie des sciences de la nature.
Mathématiques à l’à¢ge classique.
Courrier électronique : Vincent Jullien
Préface de Marco Panza
Post-face de l’ouvrage « Ce que peuvent les sciences ».
Notes de cours
M2 LOPHISS (Paris 7, ENS)
Sous la direction de Vincent Jullien
P.U.F. – collection «  Philosophies  »