Denis Moreau publie un ouvrage intitulé Résurrections. Traverser les nuits de nos vies, aux Editions du Seuil. En voici la présentation sur le site de l’éditeur.

Il s’agit d’étudier la faà§on chrétienne de traverser, vaille que vaille, cahin-caha et comme on le peut, les catastrophes existentielles qui nous frappent, ces moments de la vie o๠l’on se dit « c’est foutu  ».
Il y a deux parties.
En langage universitaire, on peut dire que la première partie, c’est le « cours magistral  ». On y analyse, en philosophe ce que signifie « croire que le Christ est ressuscité  », et on précise ce que cela peut changer dans la vie des gens qui le croient.
La seconde partie, ce serait plutà´t les « travaux pratiques  ». Elle étudie quatre « catastrophes  » en essayant de comprendre comment elles peuvent (mais nul n’a dit que c’était facile ou automatique) se commuer en « situations résurrectionnelles«  : le deuil, la dépression, les graves fautes morales, les crises conjugales. La forme de cette seconde partie pourra surprendre, dans la mesure o๠elle est constituée de récits à la première personne du singulier. Le lecteur s’interrogera donc sans doute sur l’origine et le degré de réalité de ces récits : s’agit-il de choses qui sont arrivées à l’auteur, d’un ou plusieurs témoignages recueillis puis composés, de fictions, ou encore d’un peu de tout cela à la fois ? On n’en saura pas plus à ce sujet, ni dans quelles proportions il a été procédé en ces pages à ce que Corneille, dans l’Abrégé qu’il place au début de « Polyeucte », appelle joliment « l’ingénieuse tissure des fictions avec la vérité  ». C’est la liberté de l’auteur de ne pas en dire davantage, et celle du lecteur de prendre ces récits comme il l’entend.
Et puis il y a une assez ample conclusion autour du thème « la vie éternelle est déjà commencée  ». On y parle de résilience, de rock’n roll, de vision béatifique, d’espérance, de saint Thomas d’Aquin, de Spinoza, de Bernanos, de Pierre Desproges, de course à pied, de paradis, et de quelques autres auteurs et sujets.