mardi 16 décembre 2008,
Pourquoi disons-nous de cette rose qu’elle est belle, et non qu’elle nous est agréable, qu’elle est parfaite, ou qu’elle est vraie ? Et pourquoi, parlant
d’une « belle rose  », entendons-nous précisément dire autre chose que lorsque nous évoquons une « rose agréable  », une « rose parfaite  », ou encore une « vraie rose  » ? La récurrence du terme de « beauté  » dans nos discours se double d’une résistance envers toute substitution par un synonyme. Poser que ce fait tàªtu n’est pas infondé, c’est tenter de rendre justice à la spécificité de la beauté. Autonome beauté, que Kant entend précisément circonscrire dans l’« Analytique du beau ».
Introduction, notes, dossier et chronologie par A. Grandjean.
Traduction par A. Renaut
Poche : 158 pages, à‰diteur : Flammarion (22 septembre 2008), Collection : GF, Langue : Franà§ais. ISBN-10 : 2081211548 ; ISBN-13 : 978-2081211544
Professeur (Philosophie moderne et contemporaine)
Université de Lille
Courrier électronique : Antoine Grandjean
Essai sur le discours kantien
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