• IFAC

Accueil  Publications  Poésies premières (1997-2000)

Poésies premières (1997-2000)

dimanche 30 janvier 2011, Philippe Beck


Poésies premières réunit trois livres fondateurs de Philippe Beck : Chambre à roman fusible (initialement paru chez Al Dante en 1997), Rude merveilleux (Al Dante, 1998) et Inciseiv (paru aux éditions MeMo en 2000). Ressaisis dans leur déroulement chronologique, ils illustrent parfaitement les origines, la logique et la vitesse du parcours poétique de Beck : en peu d’années, la transition est en effet fulgurante et la revendication du vers comme « Â horizon de la poésie  » est déjà perceptible dans Inciseiv, livre contemporain de Dernière mode familiale. Le public d’aujourd’hui pourra désormais découvrir – ou relire – le travail déroutant sur la syntaxe et les énoncés qui avaient frappé les premiers lecteurs de Beck, sa thématique ancrée dans l’époque, son humour grinà§ant, la beauté énigmatique de nombre de ces pages, notamment dans les poèmes lapidaires de Rude merveilleux. Dans une importante Postface, l’auteur revient sur l’évolution de sa poétique et les sources de ses premiers écrits. Mais ce texte déborde largement le plaidoyer personnel et propose une réflexion prosodique de premier plan, qui veut imaginer la poursuite de la poésie dans le monde d’ici.

P.-S.

# Broché : 280 pages # Editeur : Flammarion (30 janvier 2011) # Collection : Poésie # Langue : Franà§ais # ISBN : 2081250535




À propos de l'auteur :

Maà®tre de conférences. HDR.
Recherches en poétique et en esthétique.
Président de la Commission de Poésie du CNL. Chevalier des Arts et des Lettres.
Membre des comités de rédaction des revues Agenda de la pensée contemporaine, Droit de Cités et Fusées.


Courrier électronique : Philippe Beck


Du même auteur :
  • Actes du colloque de Cerisy-la-Salle

    Philippe Beck : Un chant objectif aujourd’hui

    Direction : Isabelle Barbéris, Gérard Tessier

    Philippe Beck
    à€ Cerisy-la Salle, en aoà »t 2013, la décade consacrée à l’œuvre poétique de Philippe Beck a marqué, révélant la force générale d’un chant en devenir (ainsi du « Projet Merlin  »). La pensée de la poésie maintenue en sa nécessité politique (Benoà®t Casas, Tristan Hordé), un agencement sensible s’est ouvert à l’interprétation (Tim Trzaskalik). Des manières de lire ont approché une rédification, une réfection objective et « plus que lisible  » (Jean-Luc Steinmetz), une poésie qui démontre une “confiance dans la (...)

  • Libération – 17 aoà »t 2012

    Redonnons sa place à la poésie

    Par XAVIER PERSON Ecrivain et critique, PHILIPPE BECK Poète et écrivain

    Philippe Beck
    A l’heure o๠certains imaginent fondre la poésie dans un vaste ensemble réunissant le roman et le théà¢tre (1), il est peut-àªtre bon de rappeler la place que peut occuper la poésie au sein de la littérature. Et ce dont, pour nous, « poésie » est le mot.
    En ces temps de crise inédite, alors que les désastres ne sont plus seulement derrière nous ou à cà´té de nous, mais bien devant nous, est-il encore temps de s’arràªter au vieux mot « poésie » ? Les modernités littéraires successives ont, chacune à leur (...)

  • Lyre Dure

    Philippe Beck
    Pourquoi Lyre, emblème du chant qui n’est pas chanson, a-t-elle de la dureté ? Pourquoi ne pas renoncer au Sec et au Dur d’un « Lyrisme critique »Â ? Parce que la prose du monde rudoie les formes aimées, au motif des « destructions créatives ». Mièvrerie est le nom d’une faute de rythme par quoi le piètre du monde comme il va revient dans les phrases qui nous constituent. Dur signifie donc : absolument fidèle au « Contour-quelqu’un », à ses promesses de lignes, à son éthique future. Elle ou Relle est àˆve (...)

  • De la Loire

    Philippe Beck
    « Voici des vagues, et dessus des bras de danseuse indienne, sous le vent. »
    Arpentant l’Estuaire de Nantes à l’Atlantique, un Noteur voit et regarde des mouvements d’eau, et le profil des rives. Des poèmes en prose, surtout, sont le résultat d’un exercice d’observation. Loire est le fleuve libre que l’action des hommes ne peut absolument soumettre. Il est comme une aile sur un corps dépendant, le corps de villes et d’industries liées, qui s’arràªtent au bord. Au bord de quoi ? D’une corde d’eau, (...)

  • Un Journal

    Philippe Beck
    Un Journal n’est pas ce qui s’appelle un journal intime. C’est le cahier impersonnel et singulier d’un poète qui fait des confidences générales. Dans la difficulté, comme un Merlin après le départ de Viviane, il trouve une continuité, une suite musicale de pensées.
    Sous la cloche de verre, ou de prison d’air enchantée, il regarde intensément le monde et ses rudesses ambiguà« s, ses Å“uvres. Il écrit des lettres ouvertes. Et le journal se change en lieu de rendez-vous. C’est une bande de liberté peuplée de (...)

  • Chants populaires

    Philippe Beck
    "Les Chants populaires dessèchent des contes, relativement. Ou les humidifient à nouveau. Par un chant objectif. Un conte est de la matière chantée ancienne, intempestive et marquante, à cause d’une généralité. (...) Jacob Grimm disait d’ailleurs à Arnim : “Nous n’avons qu’un souhait : c’est d’encourager des recueils du màªme genre.†Les ailes du conte brut sont gardées ici, comme des fleurs d’anonymat qui durent. Sur elles “une goutte de rosée retenue au creux d’une feuille étincelle des feux de la (...)

  • L’Impersonnage

    Rencontre avec Gérard Tessier

    Philippe Beck
    Philippe Beck a publié jusqu’ici treize livres de poésie. En 1996 paraà®t le premier, Garde-manche hypocrite, dont Jude Stéfan dit qu’il fera date. Bientà´t, l’Å“uvre est tenue pour très importante et bouleversante : « Une fulguration s’est produite qui porte le nom de Philippe Beck » (Pascal Boulanger). En màªme temps, Jean-Luc Nancy remarque qu’il s’agit ici de « tenir la langue et [de] tenir à la tenue de la langue ». « Monographie dialoguée », L’Impersonnage est le premier livre consacré au travail de (...)

  • Déductions

    Philippe Beck
    Les Déductions de Philippe Beck partent de ses livres précédents pour les revisiter, les lire différemment (de Garde-manche hypocrite [1996] à Garde-manche Deux [2004] en passant par Chambre à roman fusible [1997] ou Le Fermé de l’époque [1999]). L’ouvrage met ainsi en contact des écrits séparés, distincts, non pour les refondre, mais pour les confronter et faire apparaà®tre un nouveau sens. L’écriture est serrée, dense. Le sens surgit en màªme temps qu’il se cache, et la parole poétique apparaà®t en (...)

1 | 2 | 3


Haut de page up

rechercher sur le caphi


aide & repérage

logouniv       Le site du CAPHI est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France.      Creative Commons