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Lyre Dure

vendredi 16 octobre 2009, Philippe Beck


Pourquoi Lyre, emblème du chant qui n’est pas chanson, a-t-elle de la dureté ? Pourquoi ne pas renoncer au Sec et au Dur d’un « Lyrisme critique »Â ? Parce que la prose du monde rudoie les formes aimées, au motif des « destructions créatives ». Mièvrerie est le nom d’une faute de rythme par quoi le piètre du monde comme il va revient dans les phrases qui nous constituent. Dur signifie donc : absolument fidèle au « Contour-quelqu’un », à ses promesses de lignes, à son éthique future. Elle ou Relle est àˆve Future maintenant, mère, pensée, Grà¢ce plutà´t que Muse, tendrement et attention, que trente-deux Lyres précisent ou accommodent, comme l’Å“il avec son perspicace sensible.

Lyres sont des Lettres
de t.
Tu es le contour écrivant.
Dans le groupe de parenthèses.
Tu composes le thème.
J’écris la version
retournée
de la silhouette-esperluette
E comme
arabesque, ligne de b.,
amplitude de carte ou substance,
et Exactement
sur de la terre.

à‰ditions Nous, octobre 2009, 176 p. + 1 CD offert.




À propos de l'auteur :

Maà®tre de conférences. HDR.
Recherches en poétique et en esthétique.
Président de la Commission de Poésie du CNL. Chevalier des Arts et des Lettres.
Membre des comités de rédaction des revues Agenda de la pensée contemporaine, Droit de Cités et Fusées.


Courrier électronique : Philippe Beck


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