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Cahiers de philosophie de l’Université de Caen, n° 47, 2010

Le phénomène Europe

Numéro dirigé par Jean-Marie Lardic et Ari Simhon.

vendredi 17 décembre 2010, André Stanguennec , Ari Simhon , Jean-Marie Lardic


L’Europe n’est pas une simple identité culturelle facilement repérable, et la tà¢che propre du philosophe est de montrer qu’elle est d’abord une question décisive et prioritaire, car c’est la possibilité màªme de sa définition qui ne va pas de soi. à‰tudier l’Europe en tant que « phénomène  », àªtre attentif au « phénomène Europe  », comme le proposent les travaux réunis ici par les équipes de recherche de Nantes (CAPA) et de Caen (Identité et subjectivité), permet d’une part de ne pas enfermer dangereusement l’Europe dans une définition limitée, qu’elle soit géographique, religieuse ou politique. Cela rend possible, d’autre part, de mettre en lumière que l’Europe, dans sa crise structurelle, n’est pas une « idée fixe  », une obsession accidentelle de certains, mais un projet, un avenir, de l’humanité elle-màªme, qui ne peut àªtre pleinement déterminé à l’avance. Les grands philosophes contemporains que sont Hegel, Husserl, Heidegger, PatoÄ ka, Lévi-Strauss, Arendt, Levinas, Gadamer et Derrida peuvent redonner foi en l’Europe en montrant que dans la difficulté de sa tà¢che de rationalisation, dans sa fragilité historique, elle est d’abord une exigence éthique de responsabilité universelle qui doit cependant s’accorder aux exigences de l’action.

Voir sur le site des Presses Universitaires de Caen.

Sommaire

Jean-Luc Marion : PreÌ face 7

Jean-Marie Lardic et Ari Simhon : PreÌ sentation 13

Robert Legros : Hegel et l’Europe 23

Emmanuel Housset : Husserl et l’impeÌ ratif de l’Europe ideÌ ale 41

Jean-Michel Salanskis :
L’Europe, les ideÌ es et les hommes. Notes sur la lecture derridienne d’une phrase de Husserl 61

Robert Uriac : Heidegger et l’Europe 75

Ari Simhon : La mauvaise conscience de l’EuropeÌ en Levinas devant LeÌ vi-Strauss 113

EÌ milie Tardivel : La crise de l’humaniteÌ europeÌ enne selon PatocÌŒka 131

AndreÌ Stanguennec : Gadamer et l’heÌ ritage grec de l’Europe 145

EÌ tienne Tassin : Hannah.Arendt : Le moment politique de l’Europe 165

Notes sur les auteurs 181

2010, 14 x 22, br., 190 p.
ISBN : 978-2-84133-365-3
SODIS : F206349




À propos de l'auteur :

Professeur de philosophie.
Philosophie allemande moderne et
contemporaine.


Courrier électronique : Jean-Marie Lardic


Du même auteur :
  • Hegel : Comment le sens commun comprend la philosophie

    suivi de : « Â La Contingence chez Hegel  » par J.-M. Lardic

    Jean-Marie Lardic
    Le philosophe étonne déjà l’homme du commun en voulant comprendre le monde dans lequel celui-ci se contente de vivre. Mais lorsqu’il prétend, de plus, qu’il faut tout comprendre ou comprendre le Tout, l’entendement borné est scandalisé et ne peut supporter cette prétention. C’est sur la contingence que porte le débat, ce qui est mais qui pourrait aussi bien ne pas àªtre, et ne sera bientà´t plus. O๠est la raison d’àªtre de ce qui n’est que raison ? Les exemples peuvent àªtre facilement évoqués pour se (...)

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À propos de l'auteur :

Professeur. Hegel, Idéalisme allemand et herméneutique contemporaine envisagée particulièrement sous l’angle du symbolisme de la culture (S. Mallarmé, E. Cassirer, H-G. Gadamer), constitution de la pensée dialectique.


Courrier électronique : André Stanguennec


Du même auteur :
  • Théologie et philosophie de la nature dans la dialectique réflexive

    André Stanguennec
    (Conférence présentée à l’Université de Grenoble, le 8 février 2007, dans le cadre du Centre alpin de philosophie allemande, CAPA).
    Je tiens d’abord à préciser dans quelle tradition philosophique s’inscrivent les propositions qui suivent. Pour cela, je partirai d’une réponse faite par E.Weil lors d’une conversation au cours de laquelle on lui demandait comment il se situait par rapport à Kant et à Hegel, les deux auteurs auxquels il se référait le plus constamment dans ses livres. E.Weil eut cette (...)

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    André Stanguennec
    La dialectique réflexive est une ontologie de la finitude qui se constitue dans la forme d’un cercle spéculatif. En sa ligne réflexive ascendante, d’abord, cette finitude se pose en explicitant la présupposition de l’infinité qui lui donne son sens. Puis, en un mouvement descendant, la dialectique de l’infini, construite analogiquement dans la forme de la finitude, y pose le contenu de cette finitude comme son existence finie, éternel corrélat de sa propre existence infinie, en une co-existence (...)

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    André Stanguennec
    A partir d’une conférence prononcée au Centre culturel franco-allemand de Nantes à l’occasion du bicentenaire de la mort d’E. Kant (1804), l’auteur a prolongé et développé ses analyses des rapports entre la pensée de Kant et la France. Après avoir retracé l’influence des idées et des événements venus de France dans la société allemande o๠vivait Kant, le livre restitue les reprises critiques effectuées par le philosophe de Konigsberg de plusieurs philosophes franà§ais ou d’expression franà§aise (au premier (...)

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    André Stanguennec
    Depuis l’origine mythologique, la positivité d’un enseignement moral des lettres s’est imposée avant d’àªtre théorisée en particulier par Aristote contre sa dévalorisation toujours possible (après Platon, on songe à celle de Rousseau). La question de l’enseignement littéraire des conflits moraux put alors venir au premier plan de l’herméneutique des mythes, légendes et fictions romanesques, notamment comme celle de la contradiction aigà¼e entre éthiques culturelles. Enfin, le modus moralis docendi de (...)

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À propos de l'auteur :

Professeur de Philosophie en Première supérieure (Khà¢gne ENS-LSH) à Cayenne. Philosophie allemande. Philosophie franà§aise.


Courrier électronique : Ari Simhon


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