mardi 1er août 2006,
La dialectique réflexive est une ontologie de la finitude qui se constitue dans la forme d’un cercle spéculatif. En sa ligne réflexive ascendante, d’abord, cette finitude se pose en explicitant la présupposition de l’infinité qui lui donne son sens. Puis, en un mouvement descendant, la dialectique de l’infini, construite analogiquement dans la forme de la finitude, y pose le contenu de cette finitude comme son existence finie, éternel corrélat de sa propre existence infinie, en une co-existence elle-màªme éternelle. Dit en termes simples : si l’esprit fini dans le monde pose nécessairement en Dieu son propre sens, réciproquement, il pose nécessairement dans le monde, et dans cet esprit du monde qu’il est, l’existence de Dieu se comprenant finiment en lui. Le fil herméneutique de ces « lignes fondamentales » est une nouvelle ontologie dialectique du soi ou un « séisme réflexif » insérant en lui sans éclectisme les apports de Kant, Fichte, Schelling, Hegel, Marx et Weil, tout en se tenant au plus près des données actuelles du sens en matière d’épistémologie et de philosophie pratique contemporaine.
# Broché : 227 pages
# Editeur : Presses Universitaires du Septentrion (31 aoà »t 2006)
# Collection : Philosophie
# Langue : Franà§ais
Professeur. Hegel, Idéalisme allemand et herméneutique contemporaine envisagée particulièrement sous l’angle du symbolisme de la culture (S. Mallarmé, E. Cassirer, H-G. Gadamer), constitution de la pensée dialectique.
Courrier électronique : André Stanguennec
Métaphysique, critique, pratique
La dialectique réflexive (III)
Sous la direction de Pierre Billouet - Préface de J-M Lardic
,Un essai de phénoménologie comparée
Cahiers de philosophie de l’Université de Caen, n° 47, 2010
Numéro dirigé par Jean-Marie Lardic et Ari Simhon.
, ,1 | 2