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  • Pascal, via Duhem et Van Fraassen

    Vincent Jullien
    Résumé.
    La place discrète de Pascal dans l’histoire de la philosophie des sciences. Nous nous intéresserons ici à la physique pascalienne et à l’écho qu’elle a eu dans l’histoire de la discipline. Il est facile de montrer la faible présence de Pascal dans la pensée épistémologique moderne et contemporaine. Deux auteurs majeurs de la pensée épistémologique du XXe siècle offrent un contrepoint radical à cette mise à l’écart. Duhem et Van Fraassen se donnent les moyens d’étayer leur conviction selon (...)

  • Revue Philosophie

    Désir d’égalité et envie

    Les passions démocratiques dans De la Démocratie en Amérique de Tocqueville

    Florent Guénard
    Pour Tocqueville, il existe deux manieÌ€res d’aimer l’eÌ galiteÌ , ce qu’il preÌ cise deÌ€s le troisieÌ€me chapitre du premier volume : « Il y a [...] une passion maÌ‚le et leÌ gitime pour l’eÌ galiteÌ qui excite les hommes aÌ€ vouloir eÌ‚tre tous forts et estimeÌ s. Cette passion tend aÌ€ eÌ lever les petits au rang des grands ; mais il se rencontre aussi dans le cÅ“ur humain un gouÌ‚t deÌ praveÌ pour l’eÌ galiteÌ , qui porte les faibles aÌ€ vouloir attirer les forts aÌ€ leur niveau, et qui reÌ duit les hommes aÌ€ (...)

  • L’opéra au XXe siècle

    Le rituel de la modernité

    Introduction, dans : L’Opéra au XXe siècle, Patrick Scemama et Stéphane Roussel (dir.), Paris : Editions Textuel, 2007, 14-23.

    Alain Patrick Olivier
    Le Saint Franà§ois d’Assise de Messiaen a ainsi pu justifier à lui seul la construction de l’Opéra Bastille et rendre obsolète le fabuleux Palais Garnier. Chaque reprise de l’oeuvre confirme son caractère « classique » et son entrée progressive dans le panthéon musical, en dépit de son caractère monumental et des réactions auxquelles elle a d’abord donné lieu. Par son indépendance à l’égard de tout dogmatisme moderniste comme de la tradition, Messiaen a su inspirer le renou­vellement de l’opéra et susciter (...)

  • Identité logique, relative et sortale

    Sébastien Motta
    Il s’agit d’un travail de recherche mené en 2007 dans le cadre d’un Master 2 sous la direction de F. Schmitz et examiné par F. Schmitz et B. Gnassounou. Qu’ils soient ici publiquement remerciés de leur aide précieuse.
    Ce document est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d’Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France et est disponible en document joint au format .pdf ci-dessous.
    – Table des matières –
    Introduction
    I. L’identiteÌ logique (...)

  • La vérité des mathématiques est-elle absolue, comme le serait une idée de Dieu ? Comment l’enseigner ?

    Vincent Jullien
    Ce texte est celui d’une intervention au colloque « Laà¯cité, vérité, enseignement » de l’à‰cole Supérieure de L’à‰ducation Nationale, Paris, 2006. Lorsqu’il s’agit d’assurer la vérité indiscutable, absolue d’une proposition, d’un fait ou d’une thèse, il n’est pas rare que soit employée l’une ou l’autre des expressions suivantes : « c’est mathématique  » ou, au choix, « c’est parole d’évangile  ». Voici donc que vérité, religion et mathématiques se trouvent immédiatement associées. Ce texte, à  (...)

  • Il nous faut bien un concept de Dieu

    Cyrille Michon
    Nous pensons à Dieu et nous en parlons en faisant usage de divers concepts. Ces concepts sont-ils corrects ? On peut entendre par là deux choses. La première : ces concepts sont-ils cohérents, est-il possible que quelque chose leur corresponde (ou tombe sous eux, ou les satisfasse, etc.) – comme quelque chose peut correspondre au concept de fromage, mais rien au concept de catalogue de tous les catalogues qui ne se mentionnent pas eux-màªmes ? La seconde : ces concepts trouvent-ils une application (...)

  • L’intuition est à la déduction comme la géométrie est à l’algèbre

    Vincent Jullien
    ReÌ sumeÌ :
    La meÌ thode carteÌ sienne est organiseÌ e autour de deux concepts, celui d’intuition et celui de deÌ duction. Les matheÌ matiques carteÌ siennes sont organiseÌ es autour de deux concepts, « les quelques lignes droites de la geÌ omeÌ trie  » et les signes treÌ€s simples de l’algeÌ€bre. Il s’agit ici de soutenir qu’il y a une analogie eÌ troite entre ces deux couples de concepts, soit que « la deÌ duction est aÌ€ l’intuition ce quel’algeÌ€bre est aÌ€ la geÌ omeÌ trie ». On verra alors si ce programme (...)

  • La vertu du savant : le système des renvois dans l’article ENCYCLOPEDIE de l’Encyclopédie

    Florent Guénard
    Diderot dans l’article ENCYCLOPEÌ DIE affirme aÌ€ la fois que le systeÌ€me des renvois est « la partie de l’ordre encyclopeÌ dique la plus importante  »1 et qu’il est sans conteste dans l’ouvrage ce qu’il y a de moins reÌ ussi. Car bien renvoyer d’un article aÌ€ l’autre est proprement impossible : « un eÌ diteur ne donnera jamais au tout un certain degreÌ de perfection, s’il n’en posseÌ€de les parties que successivement  »2. Le probleÌ€me pour l’eÌ diteur est bien d’ordonner les articles au fur et aÌ€ (...)

  • Hilary Putnam – La question du réalisme

    Sébastien Motta
    Le texte ci-dessous est le remaniement d’un mémoire, transformé en ouvrage suite à une incitation à le publier. D’autres projets ayant pris par la suite le devant des préoccupations, il n’a finalement jamais été envoyé à une quelconque maison d’édition. Il faut à sa lecture garder en tàªte qu’il a été écrit il y a plus de 13 ans et qu’il ne peut – au mieux – que servir d’introduction très générale ; la littérature en franà§ais sur cet auteur étant assez maigre, il m’a toutefois été suggéré qu’un tel texte (...)

  • L’Aristarque, un monde possible.

    Chapitre de l’ouvrage « Les Mondes possibles », PUC, printemps 2006

    Vincent Jullien
    Il convient de se demander quelle est, au tournant des XVI et XVIIe siècle, l’idée dominante que l’on se fait –dans les milieux philosophiques et savants- de ce qu’est un Monde. La réponse n’est pas tellement difficile. Un Monde est, pour la majorité des esprits- une enveloppe sphérique dotée d’un centre d’une importance physique particulière. A ces deux choses s’ajoutent un grand nombre d’étoiles fixes les unes par rapport aux autres, situées à la concavité de la sphère et quelques astres, au (...)

  • Gassendi et Roberval à l’académie Mersenne

    Revue XVIIe siècle, 2006 n°233, 58e année

    Vincent Jullien
    Gassendi est à Paris dans les périodes 1628-1632, 1641-1648, puis 1653-1655 ; Roberval, de dix ans son cadet, y arrive en 1628 et n’en repart plus. Ils fréquentent les màªmes lieux, en particulier le couvent des minimes de la Place Royale.
    L’un comme l’autre sont de très proches amis de Mersenne qui n’est pas leur unique ami commun ; il y a encore Etienne Pascal ou Jacques Le Pailleur, d’autres sans doute… On peut les rencontrer dans les soirées du cabinet des frères Dupuy ou d’autres cercles (...)

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