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  • La morale des lettres : Six études philosophiques sur éthique et littérature

    André Stanguennec
    Depuis l’origine mythologique, la positivité d’un enseignement moral des lettres s’est imposée avant d’àªtre théorisée en particulier par Aristote contre sa dévalorisation toujours possible (après Platon, on songe à celle de Rousseau). La question de l’enseignement littéraire des conflits moraux put alors venir au premier plan de l’herméneutique des mythes, légendes et fictions romanesques, notamment comme celle de la contradiction aigà¼e entre éthiques culturelles. Enfin, le modus moralis docendi de (...)

  • à‰légies Hé

    Philippe Beck
    Hélas est le discours premier du chant appelé élégie. Selon une étymologie du chant. Le pays du regret a d’abord deux syllabes mentales, qui développent le cri ou expression animale de la peine. Or, le regret du futur est allégé en comparaison avec la nostalgie animale, ou l’incontrà´lable douleur d’un retour, qui possède des humains. Hélas développe les promesses de la peine, avec vitalité et impersonnalité, dans le procédé du soleil ou ses procédures.
    # Broché : 140 pages # Editeur : Théà¢tre (...)

  • Le questionnement moral de Nietzsche

    André Stanguennec
    La philosophie de Nietzsche est une philosophie perspectiviste. Elle l’est, d’abord, par son contenu interprétatif, puisque les volontés de puissance qui constituent indéfiniment les significations du monde, sont des centres d’interprétation et que ces interprétations centrées sont autant de perspectives qui s’affrontent les unes les autres. Mais elle l’est, aussi, en ce qu’elle s’offre elle-màªme, conformément à son perspectivisme assumé, à une multiplicité de commentaires, tous légitimes à  (...)

  • à‰crire, pourquoi ?

    Collectif

    Philippe Beck
    Quarante et un écrivains et poètes majeurs ou en devenir qui participent à l’invention de la littérature ont accepté de répondre à la question « à‰crire, pourquoi ? » Ce premier livre des éditions Argol, est une remarquable chambre d’écho des questions de l’écriture contemporaine. La première proposition d’une ligne éditoriale singulière et intranquille.
    Philippe Beck – Thierry Beinstingel – Pierre Bergounioux – Bernard Chambaz – à‰ric Chevillard – Michel Deguy – Philippe Djian – Annie Ernaux – (...)

  • La liberté et l’ordre public : Diderot et la bonté des lois

    Florent Guénard
    Pour Diderot, il est illusoire de croire que l’on peut rationaliser le droit pénal, comme Beccaria le suggère, et proportionner les peines aux délits selon une échelle nécessaire. L’arbitraire du juge est pour Diderot moins un obstacle pour la justice qu’une condition de possiblité. Cette critique adressée au juriste italien semble pourtant ne pas s’accorder avec le rà´le qu’il attribue au législateur : élaborer un code de lois pleinement rationnel, qui fasse abstraction de la diversité des coutumes (...)

  • Prescience et Liberté

    Essai de théologie philosophique

    Cyrille Michon
    Le reniement de saint Pierre pouvait-il ne pas avoir lieu après que Jésus l’eut prédit, étant admis que cette prédiction exprimait la prescience infaillible de Dieu ? Et, dès lors, Pierre pouvait-il encore àªtre libre et responsable de ce reniement ? La question de la compatibilité entre la prescience (divine) et la liberté (humaine) n’est pas nouvelle, et elle n’est pas réglée. Elle donne une figure particulière au problème des « futurs contingents » et constitue une difficulté majeure pour une (...)

  • Le reniement de Pierre

    Le paradoxe de la prophétie et l’idée de théologie philosophique

    Cyrille Michon
    L’annonce du reniement de Pierre par Jésus est la prédiction d’un acte tenu pour libre, puisqu’il sera objet de repentir. La tradition chrétienne y a vu un exemple de manifestation de la prescience divine, aspect de l’omniscience qu’elle a régulièrement attribué à Dieu. L’omniscience devrait donc àªtre entendue – entre autres – comme une omniprescience : tout ce qui arrivera est su par Dieu, à l’égal de tout ce qui est arrivé, arrive, et de tout ce qui est nécessaire et toujours le cas. Le récit de (...)

  • à‰ternité ou commencement de l’univers ?

    L’agnosticisme comme réponse philosophique

    Cyrille Michon
    Un problème empirique, religieux et conceptuel
    La représentation commune de l’univers, en ce début de XXIe siècle, en fait une réalité comme les autres, beaucoup plus grosse, unique en son genre, assurément, mais ayant, comme tout ce que nous connaissons, un certain à¢ge, une certaine durée de vie. L’hypothèse physique généralement admise d’une explosion originaire, le Big Bang, survenu il y a 15 milliards d’années, ou au moins entre 10 et 20 milliards d’années, a largement passé dans le grand public. (...)

  • Thomas d’Aquin et la controverse sur l’Eternité du monde

    Cyrille Michon
    Présentations et traductions sous la direction de Cyrille Michon Textes de Thomas d’Aquin, Bonaventure, Jean Peckham, Boèce de Dacie, Henri de Gand, Guillaume d’Ockham
    La redécouverte d’Aristote par les philosophes du Moyen à‚ge chrétien les confronte à plusieurs thèses incompatibles avec la révélation biblique, notamment celle d’un Univers éternel et incréé. Renouvelant un débat présent chez les commentateurs antiques d’Aristote, puis chez les penseurs musulmans du XIIe siècle, la controverse qui (...)

  • La question de l’éducation naturelle dans l’à‰mile

    Florent Guénard
    Dans l’à‰mile, Rousseau prend pour objet ce que la philosophie de son temps a délaissé, « la première de toutes les utilités qui est l’art de former des hommes  ». Mais pour bien former les hommes, il faut les connaà®tre : l’éducation ne se sépare pas de l’anthropologie, l’à‰mile, comme le souligne Rousseau dans sa Lettre à Ch. De Beaumont, est bien une « Théorie de l’homme  ».
    Lire la suite de l’article dans le document ci-joint.
    Article publié dans Skepsis, Paris, Delagrave, 2004, p. (...)

  • La vertu dormitive de l’opium

    Cyrille Michon
    Le latin de Molière nous a légué cette critique célèbre d’une notion médiévale. Au Docteur qui lui demande causam et rationem quare/Opium facit dormire, le Bachelier de dire A quoi respondeo,/Quia est in eo/Virtus dormitiva,/Cujus est natura/Sensus assoupire. Le XVIIe siècle a été friand de telles plaisanteries, auxquelles on doit ajouter la vertu apéritive de la clé, et la vertu attractive du croc, raillées par Pascal. Mais on verra que Pascal est loin d’àªtre opposé à la notion màªme de pouvoir (...)

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